Avatar 3 : De Feu et de Cendres se dévoile enfin !

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Après plus d’une décennie de développement, le troisième volet de la saga Avatar se rapproche enfin de sa sortie. Avatar : De Feu et de Cendres (Avatar: Fire and Ash en version originale), réalisé par James Cameron, est attendu dans les salles françaises le 17 décembre 2025 et deux jours plus tard aux États-Unis. Ce nouvel opus s’inscrit dans la continuité directe de La Voie de l’eau, sorti en 2022, et poursuit l’ambitieuse fresque planétaire débutée en 2009. Le film réunira à nouveau le noyau dur du casting : Sam Worthington (Jake Sully), Zoe Saldaña (Neytiri), Sigourney Weaver (Kiri), Stephen Lang (Quaritch), Kate Winslet (Ronal), et introduira un personnage inédit : Varang, cheffe du « Peuple des Cendres », interprétée par Oona Chaplin. Ce clan, plus belliqueux, incarnera une facette inédite du peuple Na’vi. Les premières images révélées dans la bande-annonce laissent entrevoir une rupture de ton marquée, avec une atmosphère plus sombre et des thématiques plus nuancées.

Avatar : De Feu et de Cendres sera dans les salles de cinéma le 17 décembre 2025 (Avatar 3).

Entre chagrin et tensions nouvelles

Dans la continuité du drame familial survenu à la fin du deuxième volet, Jake et Neytiri doivent faire face à la mort de leur fils aîné, Neteyam. Leur deuil s’inscrit dans un climat de plus en plus tendu sur Pandora, où les incursions humaines ne cessent de se multiplier. Tandis que les Sully tentent de se reconstruire, leur chemin croise celui du Peuple des Cendres, une tribu Na’vi aux mœurs radicalement différentes, menée par l’impétueuse Varang.

Cette tribu, plus agressive, semble remettre en question la vision manichéenne instaurée jusque-là dans la saga. Alors que les Na’vi étaient systématiquement du côté de la nature, de l’harmonie et de la sagesse, Cameron propose ici un renversement de perspective : tous les peuples indigènes de Pandora ne sont pas nécessairement pacifiques. L’introduction de cette dissension interne complexifie les rapports de force et ajoute une dimension politique nouvelle à l’univers.

La direction artistique du film Avatar 3 promet une belle expérience en 3D au cinéma.

Une saga familiale et un conflit global

Avatar : De Feu et de Cendres continue de suivre l’évolution de la famille Sully, désormais dispersée et profondément marquée par les événements passés. Jake, ancien Marine devenu Na’vi, doit composer avec sa culpabilité et son rôle de père endeuillé. Neytiri, elle, oscille entre la douleur et la colère, tout en essayant de préserver la cohésion familiale. Leurs enfants, Lo’ak, Kiri, Tuk et Spider, gagnent en maturité et en importance narrative, incarnant la relève dans ce cycle épique annoncé sur cinq volets.

Ce troisième film marque un tournant dans la série. Là où La Voie de l’eau explorait les océans et les traditions aquatiques, De Feu et de Cendres semble adopter une esthétique plus aride, plus violente, centrée sur le feu, les cendres, la terre brûlée. L’opposition des éléments devient ici le reflet d’une opposition idéologique entre communautés Na’vi, avec en toile de fond la menace constante de la colonisation humaine.

On retrouvera le personnage de Jack Sully dans Avatar 3.

Un développement long et complexe

Le parcours de ce troisième volet est à lui seul une odyssée industrielle. Dès 2006, avant même la sortie du premier Avatar, James Cameron évoquait déjà la possibilité de deux suites. Le succès mondial de 2009, alors plus gros succès de tous les temps, valide rapidement la production de nouvelles aventures sur Pandora. Mais les choses ne se passent pas aussi vite que prévu. Initialement annoncée pour 2015, la sortie de la troisième partie a été repoussée à plusieurs reprises : 2016, 2017, puis 2020, 2022, 2024 et enfin décembre 2025.

Les causes de ces retards sont multiples : la volonté de Cameron de tourner plusieurs films à la suite, les défis techniques liés à la capture de mouvement sous-marine, les bouleversements liés à la pandémie de COVID-19, puis plus récemment, les grèves de scénaristes en 2023. À cela s’ajoute le perfectionnisme notoire du cinéaste, qui n’a cessé de repousser les limites des effets spéciaux. Cameron et son équipe (notamment le studio néo-zélandais Weta FX) ont travaillé plusieurs années sur la technologie de capture et les environnements numériques avant même le début du tournage.

Dans le film Avatar 3, Neytiri fait également son retour.

Une production titanesque

Le tournage de Avatar : De Feu et de Cendres a débuté simultanément à celui de La Voie de l’eau en 2017, à Manhattan Beach, en Californie, puis s’est poursuivi en Nouvelle-Zélande, où une partie de l’équipe s’est installée pendant plusieurs mois. Malgré les interruptions liées au COVID, le projet est resté en développement continu, mêlant tournage physique, reshoots, performances capturées et longue post-production numérique.

Selon Cameron, le film était « terminé à 95 % » dès fin 2020. Toutefois, il a précisé en 2024 que de nouvelles scènes étaient encore tournées pour combler les derniers ajustements narratifs. En parallèle, environ un quart du quatrième film aurait déjà été mis en boîte. Le budget total de De Feu et de Cendres est estimé à environ 250 millions de dollars, en faisant l’une des superproductions les plus chères de la décennie.

La famille devrait aussi avoir une place centrale dans le film Avatar : De Feu et de Cendres.

Une nouvelle tribu et des enjeux éthiques

James Cameron a souvent déclaré vouloir aborder les Na’vi sous un nouvel angle. Avec l’introduction du Peuple des Cendres, il souhaite montrer que même au sein des peuples indigènes, les conflits, les divergences culturelles et les ambitions peuvent exister. Contrairement aux clans aquatiques de La Voie de l’eau, très proches de la spiritualité traditionnelle des Na’vi, le peuple de Varang semble s’inscrire dans une logique plus militaire, plus brutale.

Cette dualité devrait offrir au film une richesse morale inédite : il ne s’agit plus simplement de bons autochtones contre méchants colonisateurs. Les lignes de faille traversent désormais toutes les factions. Cameron explore ici une idée chère à ses films : la complexité humaine, même dans un contexte extraterrestre. Son producteur Jon Landau le résumait ainsi : « Il y a de bons et de mauvais humains, la même chose du côté des Na’vi. »

La diffusion de la bande-annonce coïncide également avec une séquence émotionnelle importante pour l’équipe du film : la mort du producteur Jon Landau, compagnon de route de James Cameron depuis Titanic. Cameron lui a rendu hommage en dévoilant les premières images du film lors de la D23 de 2024, en insistant sur l’investissement total de Landau dans ce projet de longue haleine. Par ailleurs, la direction artistique reste entre les mains des fidèles collaborateurs de Cameron : Russell Carpenter à la photographie, Deborah Lynn Scott aux costumes et le compositeur Simon Franglen pour la musique, héritier de James Horner. Le style visuel de la saga, identifiable entre mille, semble ici gagner en maturité et en contraste.

La bande-annonce de Avatar : De Feu et de Cendres annonce un film à la croisée des genres, plus sombre, plus audacieux, où les tensions internes viennent complexifier l’univers jusqu’alors binaire de Pandora. À travers de nouveaux paysages, de nouveaux peuples et une famille brisée en reconstruction, James Cameron poursuit son ambition de bâtir une saga à la fois spectaculaire et profondément humaine. En réintroduisant la dimension du feu, après la forêt et l’eau, et en confrontant les Na’vi à eux-mêmes, ce nouvel opus semble bien décidé à dépasser le simple récit de colonisation pour explorer les paradoxes de la résistance, les failles de la mémoire et la quête d’identité.

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Jiti
Amateur de pop culture et de jeux vidéo, je partage mes passions sur le web. Je produis des contenus sur ce blog, sur YouTube et TikTok. Vétéran de l'Internet, j'ai commencé à bloguer au début des années 2000 et je suis toujours là !