Sommaire
Call of Duty: Black Ops 6 fait son entrée avec le 21ᵉ opus de la célèbre franchise. Treyarch est de retour, promettant une expérience qui renoue avec la qualité après quelques années mitigées. Que ce soit en campagne, multijoueur ou mode Zombies, Black Ops 6 intrigue autant qu’il séduit. Voici un tour d’horizon pour découvrir ce nouvel épisode.
La fin de la guerre froide
L’histoire de Black Ops 6 se situe après la Guerre Froide, au début des années 90, en pleine guerre du Golfe. Les États-Unis tentent de renverser Saddam Hussein, mais l’opération échoue, et l’unité Black Ops doit reprendre du service pour traquer une organisation paramilitaire, le Panthéon. Dans cette quête, on retrouve des personnages comme Woods, Marshall et Case, confrontés à des intrigues de corruption et de manipulation, dignes des meilleurs thrillers.
Cette fois, Treyarch mise sur des enjeux à l’échelle mondiale, mêlant espionnage et action militaire. Avec le spectre d’une attaque biologique, le jeu emmène les joueurs dans des missions situées au Koweït, aux États-Unis, en Bulgarie et même dans la fictive Avalon, offrant une palette de décors immersifs et variés. La campagne explore également des thèmes sensibles en mélangeant des faits historiques et des éléments fictifs, donnant un ton plus mature à l’histoire.
Un solo abouti et un retour aux sources sur le multi
La partie solo de Call of Duty: Black Ops 6 est sans doute l’un des plus aboutis de la franchise. Avec une campagne de 10 heures, les missions alternent entre combats intenses et phases d’infiltration. Le gameplay intègre des options de mouvement omnidirectionnel qui améliorent l’immersion et ouvrent de nouvelles possibilités de stratégie. Du pur divertissement qui devrait accueillir les nouveaux venus comme les habitués de la franchise.
En mode multijoueur, les nouveautés incluent des cartes inédites et un mode « Ordre d’exécution », où une cible prioritaire doit être protégée, ajoutant un aspect tactique intéressant aux combats. Le mode Zombies, autre attraction majeure, revient aux fondamentaux avec des vagues de créatures à affronter sur deux cartes bien conçues. La possibilité de sauvegarder en solo ou de jouer en coop jusqu’à quatre joueurs rend le mode accessible et engageant. La progression et les défis y sont bien équilibrés, ajoutant une dose de rejouabilité.
Du bon et du moins bon
Le jeu souffre cependant de quelques défauts. Premièrement, des problèmes de performances se font sentir sur console, avec des ralentissements en 60 Hz et des crashs occasionnels sur PS5, ce qui peut altérer l’expérience. Ensuite, malgré un QG qui sert de hub entre les missions, son potentiel est sous-exploité, et aurait mérité une immersion plus poussée. Enfin, en multijoueur, des soucis de spawn persistent, donnant souvent lieu à des « spawn kills » qui peuvent frustrer les joueurs.
Malgré ces points faibles, Call of Duty: Black Ops 6 brille par plusieurs aspects. L’ajout de l’omnimouvement apporte une dynamique rafraîchissante et nerveuse au gameplay, et la campagne peut être est saluée pour sa diversité, son rythme maîtrisé et ses rebondissements inattendus. Le mode Zombies, robuste et immersif, propose des missions et un level design bien pensés. Enfin, le sound design contribue largement à l’immersion, permettant de ressentir l’intensité de chaque combat.
Avec Call of Duty: Black Ops 6, Treyarch réussit un pari ambitieux, apportant des innovations tout en renouant avec les éléments phares de la franchise. Malgré quelques défauts techniques et des points de design discutables, cet opus s’impose comme l’un des plus solides de la série, alliant une campagne captivante, un multijoueur addictif et un mode Zombies aussi divertissant que redoutable.