Les jeux de construction en 3D en monde ouvert reposent sur un principe commun : donner au joueur la liberté d’explorer un environnement vaste et souvent dynamique, tout en lui offrant les outils pour y ériger des structures, aménager des bases ou concevoir des systèmes fonctionnels. Généralement centrés sur la récolte de ressources, l’artisanat et la gestion de l’espace, ces jeux mêlent souvent survie, exploration et progression technique. Le joueur y construit selon ses besoins ou ses envies : abri contre les menaces, usine automatisée, colonie complète, ou simple espace de vie. La construction s’intègre ainsi au cœur du gameplay, en tant que réponse directe à l’environnement, qu’il soit hostile, mystérieux ou simplement ouvert à l’expérimentation.
Palworld (2024)
Palworld se déroule dans un monde ouvert où vivent des créatures appelées « Pals ». Le joueur peut les capturer et s’en servir à la fois comme compagnons et comme main-d’œuvre. Les Pals peuvent cultiver, extraire des ressources, combattre ou construire. La survie et l’artisanat sont liés à la construction d’une base, que l’on peut organiser en production automatisée avec des machines et des affectations de tâches. Les biomes sont variés, explorables librement, et certaines zones abritent des donjons et des secrets. La construction repose sur un système modulaire avec gestion des ressources, de l’énergie et de la main-d’œuvre.
Nightingale (2024)
Dans Nightingale, le joueur incarne un voyageur interdimensionnel coincé dans un réseau de royaumes magiques. Pour survivre, il doit explorer, récolter, construire et naviguer entre les mondes à l’aide de portails. Le système de construction est flexible et orienté vers un style architectural victorien fantastique. On peut établir des bases dans divers environnements, installer des stations de fabrication, ou construire des refuges contre les créatures hostiles. Le jeu met aussi l’accent sur la coopération, mais peut être joué entièrement en solo.
Nova Lands (2024)
Nova Lands est un jeu de construction et d’automatisation dans un monde coloré vu en 3D isométrique. Le joueur atterrit sur une planète inconnue et doit établir une base productive. Il récolte des ressources, débloque de nouvelles zones, et construit des machines. Des drones peuvent être fabriqués et configurés pour automatiser la collecte, le traitement ou le transport de matériaux. La construction se fait par modules simples, avec une progression vers des systèmes complexes. L’accent est mis sur l’expansion maîtrisée plutôt que sur la survie.
Sons of the Forest (2023)
Sons of the Forest est un jeu de survie en monde ouvert situé sur une île peuplée de mutants. Le joueur commence après un crash et doit assurer sa survie en construisant un abri, en trouvant de la nourriture et en se défendant. La construction est réaliste : les troncs sont coupés manuellement, empilés ou taillés, et chaque structure est posée physiquement, sans menu abstrait. Un compagnon IA, Kelvin, peut aider à rassembler des ressources ou à bâtir selon les ordres donnés. Le jeu propose aussi une exploration souterraine poussée, avec des zones à débloquer au fil de la progression.
LEGO Fortnite (2023)
LEGO Fortnite transpose les bases d’un jeu de survie dans un univers entièrement composé de briques LEGO. Le joueur peut construire librement des maisons, des ateliers, des villages, et y inviter des PNJ. Chaque élément est modulaire et peut être combiné, démonté, ou réassemblé. Les ressources proviennent de l’exploration d’un monde aléatoire, généré à la volée. Il est possible de jouer seul ou en multijoueur, avec un accent sur la coopération et la créativité. La construction est pensée pour être simple, mais évolutive, avec des systèmes agricoles ou défensifs plus complexes à mesure que la partie avance.
Enshrouded (2023)
Enshrouded se déroule dans un monde ravagé par un brouillard magique toxique. Le joueur incarne un survivant qui émerge d’un ancien sommeil dans le but de reconstruire une civilisation disparue. Le brouillard limite l’exploration et impose des phases de préparation. La construction est totalement libre, avec un éditeur de bâtiments détaillé, permettant de creuser, façonner ou édifier n’importe quelle structure. Il est possible d’installer des postes de travail, de décorer ou de loger des PNJ dans ses bâtiments. L’artisanat, l’exploration et le combat s’entrelacent autour de la base comme point central.
Above Snakes (2023)
Above Snakes est un jeu original dans lequel le monde est construit tuile par tuile par le joueur. Chaque tuile posée définit les ressources accessibles, les ennemis présents et les conditions de survie. Le style est inspiré du Far West avec une touche surnaturelle. Le joueur peut bâtir une ferme, un camp, ou une maison sur n’importe quelle tuile, en utilisant les matériaux trouvés localement. La construction repose sur une logique modulaire, avec un accent sur la rusticité et la simplicité. Les décisions de placement influencent les événements à venir.
Sunkenland (2023)
Sunkenland se déroule dans un monde post-apocalyptique recouvert d’eau. Le joueur doit bâtir une base sur les rares structures émergées ou flottantes, en utilisant les ressources récupérées sous l’eau. Le système de construction permet de créer des structures modulaires sur pilotis, avec murs, étages, ateliers ou défenses. L’exploration aquatique est essentielle : on plonge dans les ruines de l’ancien monde pour récupérer des matériaux et des objets rares. Le jeu met l’accent sur la récupération, la navigation, et l’aménagement progressif d’un refuge sécurisé.
Farthest Frontier (2023)
Farthest Frontier est un city builder de survie. Le joueur fonde une colonie dans un territoire vierge, avec pour but de la développer tout en assurant la survie de ses habitants. Il faut construire des maisons, des fermes, des ateliers, des puits, et des fortifications. Chaque habitant a une activité spécifique, une santé, et un niveau de bonheur. Les maladies, les saisons, les raids, ou les famines exigent une organisation minutieuse. La construction est précise, avec des contraintes de terrain, d’accès à l’eau ou à la fertilité. Le jeu mise sur le réalisme et l’immersion plutôt que sur la fantaisie.
No One Survived (2023)
Dans ce jeu de survie réaliste, le joueur se trouve dans un monde infesté de zombies, avec la mission de construire un abri pérenne. La construction repose sur un système modulaire avancé : chaque mur, sol, toit, ou équipement est placé à la main, avec gestion des fondations, de la stabilité et de la protection. Il faut installer des systèmes d’eau, d’électricité, de culture ou de défense. Le crafting est technique, avec des établis spécialisés et une chaîne de production. L’objectif est de durer sur le long terme, seul ou en multijoueur coopératif.
Smalland: Survive the Wilds (2023)
Smalland propose une expérience de survie dans un environnement où le joueur est réduit à une taille minuscule. Tout est gigantesque à l’échelle de l’avatar : une pomme de pin devient un abri potentiel, un scarabée une menace mortelle. Le jeu combine exploration verticale, gestion de ressources et construction. On peut bâtir des bases au sol ou dans les arbres, en utilisant des matériaux naturels comme les feuilles, les écorces ou les tiges. Le système de construction est modulaire, avec des plateformes, des escaliers, des murs, des ateliers. Il est aussi possible de domestiquer certains insectes pour s’en servir comme montures ou aides de transport.
Raft (2022)
Raft place le joueur sur un radeau minuscule perdu au milieu de l’océan. La construction commence sur quelques planches flottantes, que l’on agrandit au fil du jeu. Il faut gérer l’eau potable, la nourriture, et se protéger des requins. Le joueur peut ériger des étages, des murs, des filets de récupération, des moteurs, des panneaux solaires, et même des cultures sur le radeau. L’exploration se fait en accostant sur des îles ou en plongeant autour des épaves. La construction devient progressivement plus élaborée, allant jusqu’à des maisons mobiles complètes, avec navigation, électricité et décoration.
My Time at Sandrock (2022)
Suite de My Time at Portia, ce jeu propose un cadre désertique et une approche artisanale de la construction. Le joueur y incarne un nouvel arrivant dans une ville en reconstruction, où il doit reprendre l’atelier local. Les missions tournent autour de la création de structures, d’objets et de machines destinés aux habitants. La construction est planifiée via des schémas à compléter avec des matériaux collectés dans les mines ou la nature. Il est aussi possible d’aménager son atelier et ses alentours selon ses préférences, avec des bâtiments et des installations agricoles.
Core Keeper (2022)
Dans Core Keeper, le joueur explore un monde souterrain où il doit survivre, construire et étendre sa base. Le style est en pixel art mais les environnements sont rendus en profondeur avec une perspective 3D isométrique. Le joueur creuse, collecte des minerais, élève des cultures, et affronte des créatures. Les constructions incluent des postes de travail, des systèmes d’irrigation, des champs, et des salles d’équipement. Tout est personnalisable, et les ressources débloquent des éléments de plus en plus complexes à assembler. Le rythme est libre, sans pression, avec une progression orientée vers la découverte.
The Planet Crafter (2022)
Ce jeu met le joueur dans la peau d’un terraformeur, chargé de rendre habitable une planète désertique. Il commence par installer des modules produisant de l’oxygène, de la pression et de la chaleur. Le système de construction est modulaire : chaque bâtiment s’emboîte avec les autres et doit être alimenté en énergie. La progression transforme peu à peu le paysage : apparition de végétation, de lacs, de ciel bleu. L’exploration permet de trouver des ressources rares dans des épaves ou grottes, nécessaires pour développer des infrastructures plus complexes.
Frozen Flame (2022)
Frozen Flame est un jeu de survie multijoueur avec des éléments de RPG et un monde fantastique fragmenté. Le joueur y construit des abris, des postes de fabrication et des fortifications pour se défendre contre les créatures corrompues. Le système de construction est simple à prendre en main, avec des murs, sols, toits, escaliers, mais aussi des objets enchantés. Il faut gérer les ressources, améliorer son équipement, et coopérer avec d’autres joueurs pour étendre sa base. Les environnements varient selon les zones débloquées, qui offrent des matériaux spécifiques.
Forever Skies (2022)
Dans Forever Skies, le joueur navigue à bord d’un dirigeable modulaire au-dessus d’une Terre détruite par une catastrophe écologique. Le gameplay repose sur la collecte d’objets dans les ruines et la transformation du vaisseau en base mobile. Chaque pièce peut être étendue ou améliorée, de la salle des machines au laboratoire. Le joueur doit aussi filtrer l’air, produire de la nourriture, et stocker les ressources tout en surveillant la santé de son équipage. L’exploration est verticale, entre ciel et sol, avec des dangers environnementaux et des décisions à long terme.
Keplerth (2022)
Keplerth combine des éléments de RPG, de survie et de construction, dans un monde extraterrestre généré aléatoirement. Malgré son aspect 2D, la gestion des structures, de l’équipement et des systèmes agricoles repose sur des mécaniques complexes. Le joueur peut construire sa base souterraine ou en surface, y installer des machines, des cultures, des générateurs. Il peut aussi dresser des animaux, monter des défenses automatiques, et gérer les besoins biologiques de son personnage. L’accent est mis sur la liberté d’approche et la diversité des biomes.
Valheim (2021)
Valheim s’inspire de la mythologie nordique pour proposer un monde sauvage à explorer. Le joueur est un guerrier viking envoyé dans un purgatoire pour faire ses preuves. La construction est essentielle pour survivre : on bâtit des maisons, des forges, des enceintes, des quais ou des forteresses. Le système repose sur la stabilité structurelle : un toit mal soutenu peut s’effondrer, et le feu nécessite une aération. L’exploration par bateau, la gestion des biomes hostiles et les combats contre des boss renforcent la nécessité d’un refuge bien construit.
Dyson Sphere Program (2021)
Ce jeu de gestion futuriste propose au joueur de coloniser des planètes pour construire des usines automatisées de plus en plus avancées, jusqu’à assembler une sphère de Dyson autour d’une étoile. La construction repose sur des lignes de production, des convoyeurs, des robots, et des interconnexions entre planètes. Le monde est en 3D sphérique : chaque planète peut être exploitée selon sa topographie. La complexité croît à mesure que l’on optimise la logistique, la consommation énergétique et la répartition des tâches industrielles. C’est un jeu de construction à très grande échelle.
Subnautica: Below Zero (2021)
Suite autonome de Subnautica, ce jeu se déroule dans une zone arctique de la même planète. Le joueur incarne une chercheuse venue enquêter sur la disparition de son frère, tout en survivant dans un environnement gelé. La construction de bases se fait sous l’eau et en surface, à l’aide de modules cylindriques ou cubiques connectables. Les installations abritent des laboratoires, des serres, des salles de stockage, et des systèmes d’alimentation énergétique. Les ressources sont collectées dans des grottes, des biomes marins, ou à travers la glace. Le froid, la pression et la faune locale imposent une stratégie d’implantation précise.
Timberborn (2021)
Timberborn est un city builder atypique où la civilisation est dirigée par des castors anthropomorphes. Le joueur doit construire une colonie durable en utilisant les compétences naturelles des castors : barrages, roues hydrauliques, structures en bois empilables. La construction est verticale et modulaire, avec des contraintes liées à la topographie et à l’eau. Le système de gestion comprend l’hydratation des sols, la production d’électricité verte, et l’optimisation des itinéraires de transport. Chaque cycle de sécheresse oblige à adapter ses structures et son urbanisme.
Tinkertown (2021)
Tinkertown est un jeu coopératif d’exploration et de construction dans un monde généré aléatoirement. Bien que le style visuel soit en pixel art, les mécaniques s’inspirent des jeux de survie classiques. Le joueur récolte du bois, de la pierre, des métaux, et peut construire des maisons, des ateliers, des champs ou des ponts. Les objets et les bâtiments sont posés manuellement sur une grille. En solo ou en multijoueur, on explore des donjons, affronte des boss, et améliore son équipement. La construction permet aussi de personnaliser librement un village.
Len’s Island (2021)
Dans Len’s Island, le joueur débarque sur une île mystérieuse avec pour but de s’y établir. Il peut y construire sa maison, cultiver des plantes, explorer des grottes, et combattre des créatures. La construction est simple et intuitive : on assemble des planches, des pierres ou des briques pour créer des structures esthétiques et fonctionnelles. Le système permet d’ajouter des escaliers, des toits, des meubles, et de transformer une simple cabane en villa. Les ressources sont limitées, mais l’environnement riche en matériaux favorise l’exploration constante.
Hydroneer (2020)
Hydroneer est centré sur l’extraction de ressources par des procédés hydrauliques. Le joueur creuse des tranchées, canalise l’eau, et installe des machines pour automatiser le tri des métaux et des pierres précieuses. La construction n’est pas orientée vers les bâtiments classiques, mais vers les systèmes de production : rampes, convoyeurs, broyeurs, chaudières, etc. Chaque élément est manipulable physiquement et interagit avec les autres via un système de fluides et d’électricité. La progression vient de la complexification de ses chaînes minières.
Craftopia (2020)
Craftopia mélange des éléments de plusieurs genres : survie, RPG, agriculture, donjons, et automatisation. Le joueur construit sa base avec des blocs et des objets fonctionnels, comme des fours, des générateurs, ou des distributeurs automatiques. Il peut aussi bâtir des fermes, dresser des animaux, fabriquer des voitures ou des hélicoptères. L’univers est stylisé, ouvert, et constitué d’îles à explorer. Les ressources servent à débloquer des technologies, à améliorer ses armes, et à automatiser la plupart des tâches manuelles.
Medieval Dynasty (2020)
Le joueur incarne un jeune homme fuyant la guerre pour fonder une dynastie dans un village médiéval. La construction commence par une cabane rudimentaire, puis s’étend à des maisons pour les villageois, des ateliers, des granges, et des fortifications. Chaque bâtiment a une fonction et des exigences spécifiques. Il faut aussi gérer la nourriture, l’eau, la météo, et les relations sociales. Le système de construction est réaliste : on coupe des arbres, transforme le bois, mélange de la boue pour les murs, et place chaque élément avec soin.
Grounded (2020)
Dans Grounded, le joueur est miniaturisé et doit survivre dans un jardin peuplé d’insectes géants. Il peut construire des bases à même les feuilles, les branches, ou au sol, en utilisant des ressources organiques : brindilles, toiles, cailloux. La construction repose sur un système modulaire avec des contraintes de poids et de stabilité. Le joueur doit aussi se protéger de la pluie, du vent, et des fourmis hostiles. L’exploration permet de découvrir des objets humains devenus énormes (canettes, jouets, outils) et d’en tirer parti pour la construction ou la défense.
Dream Engines: Nomad Cities (2020)
Ce jeu propose de construire une ville volante capable de se déplacer pour éviter les menaces au sol. Le joueur bâtit des quartiers industriels, des zones de production, des réservoirs et des batteries, tout en optimisant le poids de sa structure. La carte est générée procéduralement, et les ressources varient selon les régions. Il faut choisir quand rester pour extraire un maximum, et quand s’envoler pour éviter les assauts ennemis. La construction est stratégique : chaque module a un coût énergétique et un impact sur la mobilité.
Satisfactory (2019)
Satisfactory est un jeu de construction d’usines à grande échelle. Le joueur explore une planète alien pour y bâtir des lignes de production automatisées. Il assemble des convoyeurs, des machines, des pylônes électriques, et des plateformes. Chaque ressource est transformée en sous-produits, puis en composants de plus en plus complexes. Le terrain est entièrement navigable, et les constructions peuvent s’étendre sur des kilomètres. La gestion de l’espace, de l’efficacité énergétique et du rendement est centrale.
Space Engineers (2019)
Space Engineers est un jeu axé sur la construction de vaisseaux spatiaux, de stations orbitales et de bases planétaires. Le joueur assemble chaque structure à partir de blocs fonctionnels : générateurs, réacteurs, cockpits, systèmes de survie. La physique joue un rôle important : chaque élément a un poids, une résistance, une consommation énergétique. On peut miner des astéroïdes, établir des avant-postes ou concevoir des engins entièrement mobiles. En solo ou en multijoueur, la construction est orientée vers l’ingénierie réaliste, avec gestion de l’oxygène, des pressions, et de la gravité.
My Time at Portia (2019)
Dans une ville post-apocalyptique en reconstruction, le joueur reprend un atelier d’artisanat pour fabriquer objets et structures au service de la communauté. La construction repose sur des schémas et des matériaux collectés dans les ruines ou les environs. On peut assembler des ponts, des générateurs, des machines agricoles, et agrandir progressivement son espace de travail. Le jeu intègre une gestion de ferme, des interactions sociales, et une exploration de donjons. L’esthétique est douce, colorée, et orientée vers la détente.
Volcanoids (2019)
Volcanoids se déroule dans un monde steampunk où des éruptions volcaniques régulières bouleversent l’environnement. Le joueur dispose d’un foreur mobile, qui sert de base et de poste de commande. Il peut l’améliorer, ajouter des modules (ateliers, défenses, stockage), et le déplacer à l’abri du volcan. Les ressources sont extraites pendant les périodes de calme. Le système de construction est pensé autour du mouvement, avec des contraintes d’espace et de configuration à bord du véhicule.
Planet Nomads (2019)
Ce jeu propose une expérience de survie sur une planète extraterrestre. Le joueur y construit des bases, des laboratoires, ou des véhicules roulants et volants. La construction est libre, en blocs, avec un système électrique et des éléments physiques comme les suspensions ou les turbines. L’exploration permet de découvrir de nouveaux matériaux pour améliorer ses structures. L’environnement est dynamique, avec des cycles jour/nuit, des tempêtes et une faune parfois agressive.
Green Hell (2019)
Green Hell se déroule dans la jungle amazonienne. Le joueur doit y survivre seul, sans interface intrusive, et construire des abris à partir de matériaux naturels : bambous, feuilles, bois, lianes. Les structures vont du simple feu de camp au campement complet, avec hamacs, toitures et murs. La gestion mentale et physique est essentielle : une blessure non soignée ou une infection mentale peuvent être fatales. La construction est réaliste et demande de combiner les bons éléments dans le bon ordre, avec un inventaire manuel.
The Forest (2018)
Dans The Forest, le joueur survit à un crash d’avion sur une île peuplée de cannibales. Il doit construire une base à l’aide de troncs, de pierres, de cordes, et de structures naturelles. Le système de construction est immersif : on choisit chaque élément à poser (mur, feu, cabane) et on l’alimente manuellement en matériaux. La nuit, la base devient un refuge contre les attaques. L’exploration permet de débloquer des outils et d’en apprendre plus sur le lieu. Le réalisme de la construction et la tension constante forment le cœur du gameplay.
Subnautica (2018)
Subnautica se déroule sous l’eau, sur une planète océanique. Le joueur collecte des ressources et construit des bases sous-marines à l’aide de modules connectables. Il faut surveiller l’oxygène, la température, la pression, et produire de l’énergie à l’aide de panneaux solaires, de bioréacteurs ou de générateurs thermiques. Les bases peuvent accueillir des serres, des laboratoires, des systèmes de docking pour submersibles. L’exploration en profondeur nécessite de planifier ses installations à des endroits stratégiques.
Conan Exiles (2018)
Dans un monde inspiré de Conan le Barbare, le joueur est un exilé libre de construire sa propre cité. Il commence avec des outils rudimentaires pour bâtir des cabanes, puis peut ériger des forteresses en pierre, en métal ou en matériaux magiques. Le système permet de poser chaque bloc avec précision, y compris escaliers, piliers, murs inclinés ou portes automatiques. Il est aussi possible de capturer des PNJ et de les intégrer à sa base pour la défendre ou l’enrichir. Le jeu combine survie, architecture, et stratégie de siège.
Eco (2018)
Eco est un jeu collaboratif de construction et de gestion écologique. Les joueurs partagent un monde persistant menacé par une météorite. Pour la sauver, ils doivent construire, produire, et évoluer technologiquement… sans détruire l’environnement. Chaque bâtiment a un coût écologique, chaque action un impact sur l’écosystème. La construction est liée à l’économie, à la politique et aux compétences des joueurs. Le système de bâtiments inclut des maisons, des ateliers, des commerces ou des écoles, chacun influant sur la productivité et la pollution.
TerraTech (2018)
TerraTech permet au joueur de construire des véhicules personnalisés dans un monde ouvert. On assemble des blocs pour créer des voitures, tanks, avions ou foreuses, en combinant roues, moteurs, armes, et modules de récolte. Les constructions sont mobiles et peuvent évoluer dynamiquement selon les besoins ou les ressources trouvées. Le joueur explore, combat d’autres engins, et récupère des pièces pour améliorer ses créations. Il est aussi possible de poser des bases fixes avec des raffineries, des tourelles et des stations de livraison.
PixARK (2018)
PixARK est un dérivé voxelisé de Ark: Survival Evolved, mêlant survie, construction libre et apprivoisement de créatures. Le monde est entièrement destructible et composé de blocs. Le joueur peut bâtir des structures cubiques à la manière de Minecraft, mais avec les systèmes de progression, de compétences, et de crafting d’Ark. La construction permet de créer des maisons, des enclos, des pièges, des ateliers, ou des bases volantes. Le jeu propose aussi des portails vers des biomes différents, chacun avec ses ressources, sa faune, et ses défis.
7 Days to Die (2018)
Dans ce jeu post-apocalyptique, le joueur doit survivre à des vagues de zombies qui deviennent de plus en plus puissantes. Tous les 7 jours, une horde attaque. Le cœur du gameplay repose sur la construction de bases défensives, avec murs renforcés, fosses, pièges, et tourelles. Le système modulaire permet de bâtir étage par étage, en bois, béton, ou acier, avec une attention portée à la stabilité. Le joueur peut aussi aménager des ateliers, des champs, et des systèmes électriques. L’exploration de villes abandonnées permet de récupérer de nouveaux plans et outils.
Outlaws of the Old West (2018)
Ce jeu de survie multijoueur se déroule dans un Far West fictif. Le joueur peut construire des ranchs, des fermes, ou de véritables villages, seul ou en groupe. La construction est libre, avec un système de pièces modulaires à emboîter (murs, planchers, escaliers, toitures). Les ressources sont récoltées dans la nature : bois, pierres, peaux, minerais. Il est possible de produire des objets artisanaux, de vendre ses biens, et d’interagir avec d’autres joueurs par le commerce ou le conflit. La construction prend aussi en compte le climat, la faim, et la sécurité.
Citadel: Forged with Fire (2017)
Citadel est un jeu de magie et de construction dans un monde ouvert fantastique. Le joueur incarne un apprenti sorcier libre de bâtir sa propre tour, château ou forteresse. Le système de construction est intuitif et modulaire, avec des blocs à thème magique. On peut installer des laboratoires, des portails, des pièges magiques, et des systèmes défensifs. Le vol à dos de créatures permet de construire en hauteur ou d’explorer facilement. La magie permet aussi de modifier ou de renforcer les bâtiments à distance.
Ylands (2017)
Ylands est un bac à sable d’exploration et de construction à l’esthétique low-poly. Le joueur peut créer son propre monde, poser des objets librement, et utiliser un éditeur intégré pour créer des scénarios, des puzzles ou des jeux personnalisés. Le système de construction est très libre, avec des blocs, des outils, des scripts, et des interactions logiques. Il est aussi possible de vivre une aventure en mode survie, avec récolte, artisanat et navigation entre les îles. Le jeu encourage l’expérimentation plus que la compétition.
Force of Nature (2017)
Force of Nature combine survie, construction et progression RPG dans un monde semi-fantastique. Le joueur explore une carte générée, combat des créatures, récolte des matériaux, et construit une base. Il peut y poser des ateliers, des fours, des coffres, et des murs défensifs. La construction est simple mais complète, avec des bâtiments agricoles, artisanaux ou résidentiels. Chaque élément débloque de nouvelles recettes ou permet d’automatiser des processus. Le rythme est lent, orienté vers l’artisanat et l’optimisation.
No Man’s Sky (2016)
Initialement centré sur l’exploration spatiale, No Man’s Sky a vu son système de construction s’étoffer considérablement au fil des mises à jour. Le joueur peut bâtir des bases sur n’importe quelle planète, avec des modules de toutes formes : salles, couloirs, dômes, structures enterrées. Il est aussi possible de poser des machines automatiques, des systèmes d’énergie, des téléporteurs, des points de récolte. La construction est illimitée par planète, et les bases peuvent être partagées en ligne. Chaque planète a ses propres contraintes : température, faune, atmosphère.
Empyrion – Galactic Survival (2016)
Empyrion est un jeu de survie et de construction dans l’espace. Le joueur peut bâtir des bases planétaires, des stations spatiales, ou des vaisseaux entièrement modulables. Chaque pièce (générateur, cockpit, canon, baie de stockage) est posée manuellement et influence le comportement du bâtiment. L’environnement impose des contraintes : oxygène, gravité, radiations. La construction est aussi tactique : angles de tir, blindage, consommation énergétique. Le jeu permet aussi de miner, commercer, ou combattre dans l’espace.
Ark: Survival Evolved (2015)
Ark est un jeu de survie dans un monde préhistorique où l’on peut apprivoiser des dinosaures. La construction repose sur un système modulaire en blocs, permettant d’ériger des cabanes, des forteresses, des hangars ou des plateformes sur les dinosaures eux-mêmes. Les matériaux varient selon la progression : bois, pierre, métal, verre renforcé. On peut poser des ateliers, des générateurs, des systèmes d’irrigation ou d’élevage. Le jeu mêle exploration, escalade technologique, et défense contre d’autres joueurs ou créatures.
Scrap Mechanic (2015)
Scrap Mechanic est centré sur l’ingénierie créative. Le joueur construit des véhicules, des machines automatisées, ou des bâtiments interactifs à l’aide de pièces mécaniques : pistons, capteurs, moteurs, roues, interrupteurs. Le système de connexion permet de programmer des comportements complexes (portes qui s’ouvrent, élévateurs, robots). En mode survie, il faut aussi récolter des matériaux et se défendre contre des robots. La construction est totalement libre, avec une physique cohérente et un rendu en temps réel des systèmes.
Ces jeux montrent la diversité des approches possibles autour d’un même principe : construire librement dans un espace ouvert et évolutif. Qu’ils privilégient la survie, la simulation technique, la narration ou la créativité pure, ils partagent une même logique de progression par la construction, où chaque structure érigée devient un moyen de mieux comprendre, maîtriser ou habiter le monde proposé. Ce genre, toujours en développement, continue de séduire par sa capacité à mêler action et réflexion dans des univers façonnés à l’échelle du joueur.