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Path of Exile est de retour avec une suite très attendue par les fans de hack’n’slash. Conçu par Grinding Gear Games, ce titre propose une évolution de la formule qui a fait le succès du premier opus. Tout en modernisant son gameplay et son approche visuelle, le jeu conserve une complexité et une profondeur qui le destinent à un public averti.
En route vers Wraeclast
L’intrigue de Path of Exile 2 se déroule dans le monde sombre de Wraeclast, ravagé par des forces maléfiques. Les joueurs incarnent l’un des six condamnés à mort qui, après avoir échappé à une exécution, se retrouvent plongés dans une lutte contre une créature maléfique exploitée par de mystérieux antagonistes. Ce point de départ plante un décor austère et immersif, bien qu’il manque parfois de profondeur narrative au-delà des dialogues de base.
Le jeu conserve une structure classique avec ses actes narratifs, rappelant les chapitres iconiques de Diablo II. Le titre plonge les joueurs dans des environnements variés : des plaines infestées aux déserts oppressants, chaque zone offrant son lot de défis. La narration reste minimaliste, mais les thématiques sombres et la progression visuelle renforcent l’atmosphère.
Le choix d’éviter une difficulté ajustable, inspiré des Souls-like, marque une approche audacieuse. Ce parti pris pourrait rebuter certains joueurs, mais il met en avant une expérience exigeante et stratégique. Le combat repose autant sur l’analyse des paterns ennemis que sur la maîtrise des compétences disponibles.
Le studio Grinding Gear Games
Grinding Gear Games (GGG), studio à l’origine de la série, s’est imposé comme une référence dans le domaine des ARPG. Fondé en 2006 et basé en Nouvelle-Zélande, le studio a su captiver une communauté passionnée grâce à son modèle économique free-to-play éthique et son contenu régulièrement enrichi.
Avec Path of Exile 2, GGG poursuit son ambition de repousser les limites du genre. Le jeu introduit une refonte complète du système de gemmes, offrant davantage de liberté et de flexibilité dans la personnalisation des compétences. Chaque détail témoigne de la volonté du studio d’équilibrer accessibilité et profondeur, sans trahir l’identité exigeante de la licence.
Malgré sa taille relativement modeste, Grinding Gear Games continue de rivaliser avec des titans comme Blizzard. Son modèle repose sur une proximité avec les joueurs, comme en témoignent les ajustements basés sur les retours de la communauté et l’ajout constant de contenus endgame innovants.
Du bon et du moins bon
Path of Exile 2 offre une grande liberté de personnalisation, avec plus de 1 500 talents passifs et la possibilité de spécialiser son personnage de manière unique. Les combats contre les boss se distinguent par leur complexité et leur intensité, rendant chaque victoire gratifiante. Le contenu endgame est très riche, avec des systèmes sophistiqués comme les cartes et l’Atlas, garantissant une rejouabilité durable.
Cependant, le jeu présente des limites. La narration minimaliste et l’absence de cinématiques nuisent à l’immersion. De plus, les combats prolongés contre des ennemis aux points de vie élevés peuvent paraître répétitifs. Enfin, l’accès anticipé payant soulève des interrogations, bien que le modèle gratuit promis pour la version définitive répondra à cette critique.
Avec Path of Exile 2, Grinding Gear Games offre une évolution notable de son ARPG emblématique. Plus accessible, mais toujours stratégique, le jeu combine une personnalisation poussée, des combats exigeants et un contenu varié. Si certains aspects, comme la narration, mériteraient d’être enrichis, l’expérience globale reste satisfaisante. Path of Exile 2 s’impose comme une alternative sérieuse aux poids lourds du genre et promet encore de belles surprises avec son développement en cours.