Sommaire
No Man’s Sky est un jeu vidéo de science-fiction en monde ouvert, de type bac-à-sable, développé et édité par Hello Games. Il a été initialement lancé les 10 et 12 août 2016 sur PlayStation 4 et PC, puis en 2018 sur Xbox One, en 2020 sur PlayStation 5 et Xbox Series, en 2022 sur Nintendo Switch, et enfin en 2023 sur macOS. L’univers du jeu est généré de manière procédurale, évoluant au fur et à mesure que le joueur progresse. On y incarne un pilote de vaisseau spatial, explorant l’espace pour résoudre un mystère. No Man’s Sky propose des milliards de planètes à visiter, chacune abritant un écosystème unique. L’objectif principal est d’atteindre le centre de la première galaxie dans laquelle le joueur apparaît, nécessitant la collecte de ressources et la création d’alliances avec divers groupes ou races présents dans le jeu. En tant que découvreur, le joueur a la possibilité de nommer les planètes qu’il explore ainsi que les espèces qu’il découvre. Que vaut ce titre presque 10 ans après sa sortie ?
Un open world procédural et infini
Essentiellement popularisé par Minecraft, la génération procédurale permet au moteur du jeu de produire des univers riches et uniques. Dans No Man’s Sky, ce sont des planètes entières, avec leurs écosystèmes qui peuvent être explorées. Toutes ne sont pas accueillantes, mais les nombreux outils et équipements qu’il est possible de crafter permet de survivre dans certains environnements très hostiles. D’un point de vue technique, ce titre n’a pas toujours été un bon élève. À sa sortie, la génération procédurale avait de sérieux problèmes et certaines créatures que l’on pouvait rencontrer étaient totalement ratées.
Beaucoup de promesses avaient été faites durant le développement de No Man’s Sky et à sa sortie, ça a été la douche froide. Bien que toutes les bases y étaient présentes, il manquait de nombreux éléments pour en faire un grand jeu. Pour ma part, en 2016, il m’est tombé des mains. On se perdait sur de vastes planètes, assez peu crédibles, sans réellement savoir quoi y faire. Avec une prise en main complexe, le titre n’encourageait pas forcément les nouveaux joueurs à avancer. Beaucoup de faiblesses pour assez peu de qualités finalement.
Le développement de No Man’s Sky ne s’est jamais arrêté
L’histoire aurait pu s’arrêter ici, mais Hello Games a poursuivi le développement. De nombreux patchs sont venus corriger No Man’s Sky, des grosses mises à jour ont régulièrement été publiées, apportant des corrections de bugs et de nouveaux contenus. Une des plus belles remontadas du jeu vidéo et aujourd’hui ce jeu est bien plus riche et crédible qui ne l’était en 2016. Une aventure que l’on met assez facilement en parallèle avec Cyberpunk 2077 qui avait subi un peu le même traitement.
Si l’on n’encouragera jamais les studios à procéder de la sorte, force est de constater qu’Hello Games a abattu un travail colossal sur No Man’s Sky qui brille désormais par ses nombreuses qualités. L’une des choses que l’on a le plus appréciées, c’est cette phase « tutoriel » qui, au travers de la narration, arrive à accrocher au gameplay et à ses mécaniques. Petit à petit, on découvre ce que le jeu a à offrir et quel que soit son rythme, on a toujours cette sensation de progression.
Le No Man’s Sky de 2024 est excellent jeu de survie
Le but ici n’est pas de proposer un test ou des détails sur les nombreuses améliorations qui ont été apportées à No Man’s Sky, ce qu’il faut surtout retenir, c’est que le jeu tient dorénavant ses promesses. La galaxie s’offre à nous, on peut l’explorer, faire des découvertes et se laisser guider par une quête principale qui mènera peut-être à un grand final. Une rédemption bienvenue, à un moment où les jeux de survie n’ont jamais été aussi populaires.
Comme le bon vin, No Man’s Sky s’est bonifié avec les années, offrant désormais une expérience complète, riche et variée. Difficile de ne pas avoir envie de se perdre dans cette gigantesque galaxie, toujours pleines de surprises. J’arrive tranquillement à une centaine d’heures de jeu et je fais encore des découvertes. Quelle que soit la manière de jouer, le jeu est capable de proposer une multitude de gameplays. On s’invente ses propres histoires, on construit, on se bat et on apprend toujours de nouvelles choses. Que pourrait-on demander de plus à un titre de ce genre ?
En 2016, No Man’s Sky m’avait grandement déçu et j’étais rapidement passé à autre chose. En lui redonnant sa chance, il y a quelques mois, j’ai redécouvert un jeu formidable, capable de nous embarquer pendant des centaines d’heures. Si vous aimez l’espace, la survie, le crafting et la construction, No Man’s Sky est devenu un titre incontournable. Aujourd’hui, vous pouvez suivre mes aventures sur Twitch et YouTube, puisque j’y joue régulièrement (à ma façon).