Je ne sais pas pour vous, mais le fonctionnement des algorithmes sur les différentes plateformes de vidéos sont totalement incompréhensibles. Croyez-moi, si quelqu’un vous dit qu’il sait comment ça marche, il ment. Le mois dernier, je vous avais annoncé deux épisodes de Pixel Society et j’ai réussi ! L’idée était aussi d’expérimenter ces formats plus longs sur TikTok et c’est le sujet de cette newsletter…

Pixel Society

Pixel Society : l’expérience multiplateforme

Dans l’ensemble, les statistiques sont dans la moyenne, bien que sur YouTube, j’ai eu quelques « likes » et commentaires. Je le rappelle, on parle d’une chaîne qui n’a « que » 400 abonnés (et c’est un scandale, abonnez-vous !). Je suis donc dans les clous, par rapport aux vues moyennes, bien qu’elles aient un meilleur taux de rétention. Le format est plus court que mes habituels replays, c’est probablement l’explication.

Comme vous le savez peut-être, ce qui fonctionne sur TikTok, ce sont les vidéos courtes et ultra nerveuses. Pixel Society, c’est l’exact opposé. Tout était donc réuni pour faire un flop, mais les choses ne sont pas passées comme prévu. Parce que l’algorithme est ce qu’il est, une vidéo a dépassé le cap des 20k vues, avec pas mal d’engagement de la part des viewers. Une hype de courte durée puisque le même format que j’ai proposé la semaine suivante s’est contenté d’un score dans la moyenne aussi. Ma conclusion est que Pixel Society plait, mais manque de visibilité.

Bien entendu, je trouve ces scores incroyables à mon échelle. Cela reste assez frustrant de voir qu’il y a une audience pour ça, mais qui ne tombe pas forcément dessus. Évidemment que tout cela demande à être amélioré, je n’ai pas la prétention de dire que ce sont des vidéos exceptionnelles qui méritent des millions de vues, mais deux poids, deux mesures. Toujours est-il que c’est encourageant.

Les statistiques sur TikTok et YouTube
Pixel Society sur TikTok et YouTube : des statistiques qui font tourner la tête (non) !

Du format horizontal au format vertical

L’exercice ici, c’était aussi d’adapter la vidéo en format en 9:16. C’était loin d’être parfait, mais j’ai le sentiment que la communauté « verticale » est habitué à ces crops, parfois douteux. Dans Pixel Society, l’important, c’est le message, plus que les images. Toutefois, à l’avenir, je pense qu’intégrer du facecam pourrait être salutaire. Humaniser ces contenus serait un petit plus. Cela me permettrait d’ajouter ma petite pointe d’humour légendaire. Une chose qui, je pense, manque cruellement. Tout ça est trop sérieux.

Pixel Society est un format qui demande davantage de taf, c’est indéniable. J’ai essayé de proposer deux vidéos le mois dernier, mais le rythme est assez hardcore (j’ai une vie). Je ne fais pas ça à temps plein et si je veux éviter le burn out, je pense que je proposerai ces contenus de manière irrégulière. Ce n’est pas bon pour les algorithmes askip, mais je préfère produire ces vidéos quand j’ai un sujet pertinent que j’ai pris le temps d’analyser. Il faut bien comprendre que si l’on ne souhaite pas dire que des âneries, il faut vérifier les informations et c’est très chronophage.

Pour le moment, ces vidéos me servent surtout à parfaire mon apprentissage du montage. Proposer des formats plus longs et écrits, c’est un nouveau challenge. Que ce soit dans le secteur professionnel ou sur TikTok, la production doit être rapide et efficace. Pixel Society me permet de prendre le temps dans la forme et le fond. J’ai conscience des nombreux axes d’améliorations possibles et j’y travaille, à mon rythme.

Pour conclure, sachez que j’ai passé Pixel Society au format podcast sur YouTube. Le format s’y prête bien. Tout est bon pour lui donner un peu de visibilité. En tout cas, merci beaucoup pour vos retours et n’hésitez pas à aller tabasser le bouton d’abonnement sur YouTube !