Il y a deux ans, lorsque je me suis lancé sur TikTok, c’était essentiellement par curiosité. Ma spécialité, c’est la rédaction web et je n’y connaissais rien à la vidéo. Après quelques petits essais dans l’application, c’est le 30 aout 2021 que je publierais ma toute première vidéo sur Internet. C’était aussi la toute première fois que je montrais mon visage après plus de 20 ans sur Internet. Autant vous dire que cela a été une démarche assez compliquée.
Mes premiers pas
Même si ça n’est pas si loin, lorsque je regarde mes toutes premières propositions sur TikTok, je dois bien avouer que je me rends compte à quel point tout ça était très bancal. Entre la qualité de l’image qui était particulièrement atroce et ce son vraiment pas terrible, je réalise que j’ai réellement évolué en deux petites années. Je laisse ces vidéos pas très fameuses sur mon profil TikTok car elles ont, pour moi, une certaine valeur historique et me rappellent d’où je viens. Voici, le tout premier TikTok que j’ai publié. Ne vous imposez pas ça mais ça vous donnera une idée du niveau de compétence en terme de vidéo que je pouvais avoir à mes débuts.
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On ne va pas se mentir, ça pique un peu et au delà de la technique, c’est aussi ma manière de m’exprimer qui n’allait pas. De nature plutôt réservé, j’ai vite compris que ça n’allait pas le faire si je voulais continuer sur cette voie. J’ai donc pris des petits cours de diction en ligne et cela m’a grandement aidé. J’en profite pour glisser un mot sur la chaîne Super Bla Bla qui prodigue d’excellents conseils. Au fur et à mesure, j’ai fait de gros progrès sur ce point. Une chose qui me sert maintenant aussi dans la vie de tous les jours. Bien que cela ne soit pas encore parfait, je m’exprime bien mieux de manière plus générale aujourd’hui. Être exposé à ce point m’a aussi donné un peu plus de confiance en moi.
Dans l’ensemble, cette expérience sur TikTok aura été particulièrement positive d’un point de vue purement personnel. Sans parler de l’épanouissement que cela m’apporte au quotidien. J’apprends de nouvelles choses tous les jours et c’est la création vidéo qui me motive désormais. J’ai même investi dans un peu de matériel et si je fais avec mes moyens, les résultats sont bien plus convainquants sur mes dernières créations que je vous invite à découvrir sur ma chaine.
De TikTok à Twitch et YouTube
Après plus d’un an passé sur la plateforme TikTok, je me sentais de plus en plus à l’étroit dans le format court. Bien que cela a été très formateur, j’avais envie d’aller plus loin. Discrètement dans mon coin, j’ai commencé à utiliser Twitch sans réellement en faire la promotion. L’idée était surtout de m’habituer à l’animation live. Un exercice bien différent car il n’y a pas « le droit à l’erreur ». Le montage permet de masquer certains soucis de dictions mais en direct, il faut être constamment bon. Comme je l’expliquais au début de ce petit billet, je reviens de loin sur cette question et bien que cela ne soit pas encore parfait, je commence à être de plus en plus à l’aise avec tout ça.
À force de streamer, j’ai fini par publier des petits replays sur ma chaîne YouTube et je me suis essayé à la création vidéo sur YouTube au travers de petites chroniques dont j’ai trouvé le nom, il y a quelques jours : Pixel Society. C’est un format que je trouve intéressant et auquel je tente de donner une identité. J’aime assez cette idée d’offrir une chronique « chill » avec un ton relativement sérieux et qui, à mon sens, s’éloigne de tous les clichés du YouTube gaming. Ici, pas de blagues toutes les deux secondes et pas de hurlements, on se pose et on parle de jeux vidéo.
Aujourd’hui, c’est ça que j’aimerais développer en allant plus loin dans les sujets abordés. Mon idée c’est d’utiliser le jeu vidéo pour parler de choses plus généralistes comme des sujets sociaux. Pour moi, le média jeu vidéo est un beau miroir de notre société par bien des aspects. Que cela soit par les histoires que l’on nous y raconte mais aussi comment fonctionne cette industrie. Il y a tant de choses à dire !
Pour le moment, j’expérimente encore. J’essaie de me faire la main sur le montage en utilisant des images de gameplay mais j’espère pouvoir proposer des contenus encore plus travaillés dans les mois à venir. C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Je constate toutefois une amélioration de mon watchtime de manière générale. Petit à petit, des gens viennent me suivre dans mon aventure et ça me motive encore plus.
Bien que ma démarche n’ait jamais été très orientée business, j’aime à penser que ces petites choses que je propose pourront un jour me payer mes jeux vidéo. Parce qu’en terme d’ambition, je me suis arrêté là. Mon idée, c’est surtout d’acquérir de nouvelles compétences et, peut être un jour, séduire une entreprise qui aura besoin de mes « talents ».
Pour être tout à fait honnête, je connais bien cette industrie de l’influence. Ces métiers sont plus difficiles qu’ils n’y paraissent. Sans parler du fait qu’il faut être son propre patron, monter sa société avec le risque de tout perdre du jour en lendemain. Je préfère voir cela comme une passion et tant que j’aurais l’envie et l’énergie de le faire, je continuerai à apprendre et à m’améliorer.