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Humans est une série télévisée de science-fiction qui a fait ses débuts sur Channel 4. Écrite par Jonathan Brackley et Sam Vincent, elle est basée sur l’autre série suédoise Real Humans. On y retrouve les thèmes de l’intelligence artificielle et de la robotique, en se concentrant sur l’impact social, culturel et psychologique de l’invention de robots hmanoïdes, appelés « synths ». La série est produite conjointement par Channel 4 et Kudos au Royaume-Uni, et AMC aux États-Unis.
Trois saisons et une annulation
La première saison, composée de huit épisodes, a été diffusée entre le 14 juin et le 2 août 2015. La deuxième saison de huit épisodes a été diffusée au Royaume-Uni entre le 30 octobre et le 18 décembre 2016. Une troisième saison a été commandée en mars 2017 et a été diffusée entre le 17 mai et le 5 juillet 2018. Le casting principal comprend des acteurs tels que Gemma Chan, Emily Berrington, Ruth Bradley, Lucy Carless, Pixie Davies, Jack Derges, Sope Dirisu, Rebecca Front, Tom Goodman-Hill, Jill Halfpenny, Ivanno Jeremiah, Colin Morgan, Katherine Parkinson, Theo Stevenson et Will Tudor.
En mai 2019, Channel 4 a annoncé l’annulation de la série. Faute de trouver une véritable audience, Humans n’aura malheureusement jamais de suite. Pourtant, cette œuvre de SF a une approche plutôt intéressante du sujet de la robotique et de l’intelligence artificielle. L’histoire se focalise sur une famille anglaise moyenne qui va accueillir son tout premier « synth », Anita, afin de leur venir en aide dans les tâches du quotidien. Un présent alternatif plutôt crédible et qui pose rapidement les bases d’un univers plutôt riche.
Un drame humain avec des robots
La série Humans donne du grain à moudre à cette thématique, en s’intéressant à l’aspect social des choses. L’histoire gravite autour de la famille Hawkins, dont la vie va être chamboulée par arrivée d’un robot dans leur foyer. Le couple, Laura et Joe, va commencer à se déchirer, face à leur désaccord d’accueillir une machine dans leur maison. L’interprétation de Katherine Parkinson, dans son rôle de mère de famille avocate, est très convaincante. On avait notamment pu la voir dans The IT Crowd, mais avec Humans, elle signe l’un de ses meilleurs rôles, selon moi.
Au fil de l’histoire, on apprend que certains synthétiques sont conscients. Une forme de résistance va alors s’organiser et la narration va alors se concentrer sur ces « machines ». Les « synths » découvre alors de nouvelles émotions et tous ne savent pas comment les gérer. Finalement, par le prisme de l’intelligence artificielle, la série met en évidence de nombreuses facette de l’humanité. La plupart des épisodes se terminent sur un petit cliffhanger qui fait souvent mouche, on a envie de savoir ce qu’il va se passer.
La science-fiction a toujours été un genre de niche et l’approche particulière de Humans, sous forme de drame social, n’en fait pas forcément une série grand public. Toutefois, si le sujet vous passionne, c’est un excellent divertissement qui, j’en suis sûr, vous fera vous poser des questions sur votre propre existence.
